Cher Bruno, Cher Ludovic,
Vous avez pris le temps d'inclure dans la boîte de jeu un petit mot remerciant tous ceux qui ont permis de concrétiser votre projet.
Ce texte m'a beaucoup touché.
À mon tour de vous remercier, de tout cœur, pour avoir fabriqué ce monde dans lequel je commence à peine à me perdre.
Je n'en suis qu'au tout début, mais j'ai quand même galéré pour quitter ce petit îlot qui m'a donné bien du fil à retordre, et j'en suis d'ailleurs ravi (ravi à la fois d'avoir trouvé un moyen pas trop épuisant pour le quitter, et ravi aussi de m'être écorché, blessé, et même effrayé à plusieurs reprises par toutes ces rencontres inattendues) !
Je prends énormément de plaisir à parcourir les tours et détours des terrains de jeu que vous avez imaginés. Je me surprends même parfois à interrompre quelques instants mon exploration pour essayer de deviner le parfum qui émanerait de ces étranges plantes que l'on trouve ci et là, et dont l’utilité m’échappe puisque je n’ai encore trouvé aucun renseignement à leur sujet. Qu’importe, je finirai peut-être par le découvrir. Mais pas trop vite, surtout, je ne veux pas terminer le jeu trop rapidement. Partir à l’aventure, certes, mais au compte-gouttes, pour que l’immersion dure le plus longtemps possible.
Phileas Fogg avait mis quatre-vingts jours pour faire le tour du monde. Je voudrais que mon tour du 7ème continent dure au moins aussi longtemps. Mais contrairement à ce gentleman anglais, je ne compte absolument pas me presser.
Je ne puis qu’imaginer les obstacles que vous avez dû franchir, les difficultés que vous avez dû aplanir, les nuits blanches que vous avez dû passer à vérifier que tout soit prêt pour les nombreux aventuriers qui attendaient impatiemment pour accoster et commencer l’exploration.
Je voudrais vous dire qu’en ce qui me concerne, l’objectif est atteint, dépassé, même.
Mon âme d’enfant, de gamin invétéré, vous remercie chaleureusement d’avoir créé cette source d’amusement, de plaisir, d’épanouissement ludique.
Merci.
Adrian
